D'accord, un cadre bien défini et régulier est indispensable , mais de temps en temps, on en sort, et on ne culpabilise pas, cela permet 1/ de redonner toute son importance au cadre, 2/ de ponctuer sa vie par des moments de délicieuse digression. Par exemple, aller chercher papa un soir dans la nuit à la gare, même si on pouvait s’arranger autrement.
Ce que nous comprenons principalement c'est que l'adoption, ce qui fait famille, ce n'est pas la finalité mais le chemin. Concrètement c'est difficile. Et pas une arrivée ou un aboutissement, genre "ça y est, on s'est enfin trouvés, on est une famille et tout est fait"... On est plutôt des "mécanos". On répare, on recolle...on aime et on construit. Et petit à petit les réussites s'imposent. Et mon conseil : c'est sur celles-ci qu'il faut revenir sans cesse et se focaliser QUAND CA NE VA PAS.