Retour de pédiatrie de l’adoption - Boule au ventre petit nous aime. Tellement qu il n’exprime pas ses souffrances psychiques pour ne pas nous faire de la peine ; Pour ne pas que l’on soit triste. Et tiens, les douleurs physiques, à quoi ça sert de les exprimer, autant être résistant à la douleur puisque l’on n’y a jamais accordé d’attention du temps de mon enfance à l’orphelinat. Mon petit, nous t’aimerons toujours, quoiqu’il arrive. Quoique tu fasses. Nous pouvons être déçus par des actes, mais jamais par toi.
Ce que nous comprenons principalement c'est que l'adoption, ce qui fait famille, ce n'est pas la finalité mais le chemin. Concrètement c'est difficile. Et pas une arrivée ou un aboutissement, genre "ça y est, on s'est enfin trouvés, on est une famille et tout est fait"... On est plutôt des "mécanos". On répare, on recolle...on aime et on construit. Et petit à petit les réussites s'imposent. Et mon conseil : c'est sur celles-ci qu'il faut revenir sans cesse et se focaliser QUAND CA NE VA PAS.